Le look. Avec son architecture bi-corps, la 307 est une des voitures les plus volumineuses de son segment. C’est en tout cas la plus longue (4 m 20) et la plus haute (1 m 51). Ce qui fait dire à certains que, décidément, les conducteurs à chapeau n’ont pas à craindre pour leur couvre-chef. Plus sérieusement, c’est la tendance «monospace compact» qui fait des émules dans le monde des berlines.
Le moteur. Deux quatre cylindres à essence, de 1,6 l (110 ch) et 2 l (138 ch) ainsi qu’un diesel de 2 l (90 ch) sont disponibles pour le moment. Tous trois sont associés à des boîtes manuelles, mais les versions automatiques devraient suivre. Pour l’heure, il s’agit de «moulins» qui ont déjà fait leurs preuves, notamment sur le coupé-cabriolet 206 et la 306 XSi. De nouvelles versions sont cependant attendues pour l’été.
Le confort. Sans qu’on s’en aperçoive, il se mesure à la suspension, classique à l’avant mais nouvelle à l’arrière (système de traverse déformable). D’une manière plus visible, le confort apparaît aussi dans l’habitacle via une kyrielle d’appareils de pointe, disponibles de série ou en option: équipement audio dont le volume varie en fonction de la vitesse, GPS à reconnaissance vocale, etc.
La sécurité. Les ingénieurs de Sochaux ont visé le haut de gamme. De sorte que la dotation sécuritaire de la 307 (assistance au freinage d’urgence, ABS, ESP, airbags rideaux, dossiers de siège antilésions cervicales, etc.) fait plutôt penser à la 607. A noter également l’enclenchement automatique des feux de détresse dès que la décélération du véhicule est supérieure à 8 m/s2.