En comparaison de ses sœurs aînées, la nouvelle Opel Corsa n’est plus une mini-voiture. Les petits détails qui faisaient de cette voiture la préférée des femmes ne passent plus au premier rang. Le nouveau modèle est plus masculin et plus mature.
L’habitacle. Par rapport à la Corsa II, la nouvelle version a gagné aussi bien en longueur qu’en largeur. Conséquence logique et positive: l’habitacle s’est sensiblement agrandi. Du coup, même des personnes de grande taille voyagent en première classe à l’avant. L’espace est certes plus restreint à l’arrière mais deux adultes ou trois enfants y bénéficient tout de même de suffisamment de place. Les instruments ont eux aussi sensiblement évolué. Plus particulièrement le tableau de bord, très stylisé.
La transmission. Sous son capot, la nouvelle Corsa cache une technique sophistiquée composée notamment d’une boîte robotisée «Easytronic». Il s’agit d’une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports pourvue d’un système de changement de vitesse électronique. Pour changer de rapport, il suffit de presser sur le levier de vitesse, en avant (plus) ou en arrière (moins). Dès lors, plus besoin de débrayer. Cette boîte pratique est disponible uniquement avec le moteur 1,2i-16V (75 ch).
Sur route. Suffisamment nerveux, le quatre cylindres reste performant à grande vitesse. Le plus étonnant étant que, même à haut régime, il demeure discret. Les caractéristiques de conduite sont elles aussi intéressantes. Grâce à son grand écartement, à la rigidité de sa carrosserie et à son châssis de sécurité DSA, la Corsa offre une conduite précise et sûre, même sur des routes accidentées. Poussée à la limite, elle a légèrement tendance à sous-virer.
En conclusion. La nouvelle Opel Corsa est esthétique, spacieuse et dotée d’une technique de pointe. Le progrès a toutefois aussi son prix. Avec en sus la climatisation, l’équipement audio, etc.,