L’abréviation MR2 n’est pas nouvelle. En 1986 déjà, Toyota avait lancé une voiture de sport portant cette même dénomination. Et l’avait remodelée en 1991. Mais, avec ses devancières, l’actuelle MR2 n’a plus guère que le nom en commun puisque le toit Targa a été supplanté par une véritable capote de cabriolet, qui disparaît de la vue en un tournemain. Plus rien alors ne s’oppose à l’air frais, ni la lunette arrière, ni l’étrier de protection. Pour permettre au pilote de s’adonner à son hobby même en hiver, Toyota a mis au point un hardtop de la couleur de la carrosserie.
Sous le capot. Si la nouvelle MR2 pèse 200 kilos de moins, ça n’est pas seulement à cause de l’absence de toit. Avec une longueur hors tout de 3 m 88 , elle est aussi 30 centimètres plus courte que les modèles précédents. Grâce à ce «régime minceur», la MR2 est devenue une féroce sportive. Forte de 140 ch, d’un moteur central de 1,8 l provenant de la Celica, elle offre des performances maximales.
Sur la route. Un châssis court et une direction assistée à crémaillère font de la conduite de cette voiture un pur plaisir. Mais les conducteurs non avertis doivent tenir compte du fait que l’arrière de la voiture est très court. Cela mis à part, la MR2 offre un bon compromis entre sportivité et confort.
Dans l’habitacle. Sportive, elle l’est aussi à l’intérieur: des sièges baquets spartiates, un volant de petite taille et des instruments de couleur blanche – comme le veut une véritable sportive. Le volume du coffre rappelle, lui aussi, le caractère simple de la MR2: deux compartiments de rangement en plastique à l’avant et à l’arrière ont une capacité d’environ 100 litres. Bien trop peu pour un week-end à deux.
En conclusion: la MR2 est une véritable voiture plaisir. Son rapport prix/performances et son esthétique avenante pourraient en faire un best-seller. A moins que l’on rêve d’un cabriolet tous usages, évidemment!